Sabba Stefanescu, Vasile Vîjdea et Sotiris Nicolau
Résumé
Les milieux définis
comme milieux conducteur diffus dans lesquels la conductivité locale
est
reliée au potentiel
par
les relations
ont été étudiés jusqu'à présent
[1] dans les cas où est
une fonction harmonique ayant la forme
où B et Ci sont des constantes positives, et Ri est la distance du
point de mesure M au «centre de conductivité Si».
Dans la première partie de cette étude sont examinées
les difficultés théoriques qui apparaissent dans le cas des milieux à centres
Si positifs (Ci > 0) lorsque la constante B est égale à zéro.
On montre que, dans ce cas, ces difficultés peuvent être évitées
si l'on envisage simultanément les effets d'une électrode positive
P et d'une électrode négative Q, l'une introduisant, l'autre
enlevant le même courant I du milieu considéré.
Dans la deuxième partie, sont étudiés des milieux caractérisés
par la présence simultanée de centres Si à constantes
Ci positives et négatives. Les recherches se limitent au cas où les
centres positifs sont égaux et symétriques aux centres négatifs
par rapport à un plan z = 0. Le cas d'un seul centre positif – conjugué avec
un centre négatif – est étudié en détail.
On montre que la section électrique obtenue par un profil de sondages électriques
exécuté à l'endroit du centre S est constitué par
des lignes de résistivité apparente, ayant une forme très
allongées suivant la verticale. Ces lignes sont très différentes
des lignes isoohmes des résistivités réelles.
Le cas général de n centres positifs conjugués de n centres
négatifs symétriques par rapport a z = 0 conduit à une
système de n équations linéaires entre les potentiels
i des centres
Si.
Ces équations sont identiques à celles définissant les
potentiels des nœuds d'un réseau Kirchhoff fictif, constitué par
des éléments linéaires résistifs réunissant
les points Si, réseau dans lequel les conductances des éléments
linéaires et les courants injectés – de l'extérieur – dans
les nœuds Si ont des expression algébriques simples.