G.AL. SKIANIS1, T.D. PAPADOPOULOS1, D.V.VAIOPOULOS2
1University of Athens, Geology Department, Geophysics/Geothermy Division, Panepistimiopolis
Ilissia, Athens, Grece
2University of Athens, Geology Department, Geography/Climatology Division,
Panepistimiopolis Ilissia, Athens, Greece
Le présent article essaye de faire une description mathématique
du champ auto-potentiel (SP) (en fait, de la courbe SP résultée)
sur un corps minéralisée, enrobée dans une zone exposée
verticalement aux intempéries, ayant la résistivité 2 et
située à profondeur h par rapport à la surface du sol.
La zone exposée a des côtés verticaux et s'étend
jusqu'à la surface du sol. La roche abritant la zone altérée
a, autour de celle-ci, une résistivité
1 qui
peut être
supérieure ou inférieure à la résistivité
2.
L'étude du comportement du champ SP pour divers contrastes de résistivité
2/
1 et
pour la profondeur h jusqu'au corps minéralise, montre qu'une zone d'altération
ayant de hautes valeurs de la résistivité et un grand contraste
de la résistivité (
2/
1>>1)
favorise le développement
d'anomalies SP fortes et plutôt étroites. Par contre, sur une
zone d'altération ayant des valeurs réduites de la résistivité et
un contraste de résistivité toujours haut (
2/
1>>1)
on doit s'attendre à des anomalies SP faibles et plutôt larges.
La présence
d'une zone d'altération de haute résistivité affecte la
détermination de la profondeur du corps minéralisé. Dans
un cas pareil, si pour l'estimation de la profondeur h on prend en considération
un milieu homogène, la profondeur calculée sera plus réduite
que la vraie. D'autre part, s'il existe une zone d'altération ayant
une valeur de la résistivité relativement réduite, la
profondeur calculée sera supérieure à la vraie.
Key words: Self potential, alteration zone, anomaly, mineralized body.