par ELENA DECU et GH. STANCALIE
La méthode de la couche, élaborée par Sishkin, pour
des zones situées dans le rayon d'action d'un poste de radio-sondage,
offre quelques éléments utiles à la prévision des
chutes de grêle. Elle permet de calculer d'après les diagrammes
de Stüve, l'extension verticale des nuages convectifs et la vitesse de
leurs mouvements ascendants.
On présente les résultats de la vérification et de l'application
de cette méthode à l'élaboration de la prognose des chutes
de grêle. Sur les diagrammes qui représentent la dépendance
de la hauteur maximale des nuages par rapport à la vitesse moyenne de
développement , – respectivement la somme des déficits
des points de rosée aux niveau 500, 700 et 850 mg,
– on
a mis en évidence les zones qui, avec une probabilité maximale,
annoncent la grêle.
On a également essayé d'appliquer cette méthode à la
prognose des quantités de précipitations qui ont accompagné les
chutes de grêle, en se fondant sur la dépendance linéaire
observée entre la hauteur des nuages cumuliformes et la quantité de
sédimentations enregistrée.
The method of stratum, drawn-up by Sishkin for areas placed in the operational
radius of a radio-sounding station, provides useful elements in forecasting
precipitations of hail. It permits the calculation, using Stüve diagrams,
of the vertical expansion of conective clouds and the velocity of their ascending
movements.
The article presents the results of testing and application of this method
for drawing-up hail-forecasts. The areas which give notice of hail with maximum
probability have been shown in the diagrams which represent the the dependence
of the maximum height of clouds upon the average expansion velocity – the
sum of the deficit of dew points at 500, 700 and 850 mb levels
.
The method had also been used in forecasting the quantity of precipitation
which accompanies hail, on the basis of the linear dependence observed between
the height the cumulus clouds and the quantity of precipitation recorded.