HOREA SANDI 1, I. S. BORCIA 2, NAUSICA VLAD 3, MIHAIL STANCU 4, OLGA STANCU 4, ION TOMA 1
1 “Sabba S. Stefanescu” Institute
of Geodynamics of the Romanian Academy,
19-21, Jean-Louis Calderon St., Bucharest 37, 020032, Romania, E-mail: sandi@geodin.ro.
2 National Building Research Institute
(INCERC), Bucharest. E-mail: isborcia@cons.incerc.ro
3 Technical University of Civil Engineering,
Bucharest, E-mail: vladi@itcnet.ro
4 Formerly with the National Building Research
Institute (INCERC), Bucharest. E-mail: olga_stancu@yahoo.com.
Sur la prédictibilité de la composition spectrale du mouvement
du terrain en cas des séismes de Vrancea. L’article est dédié à la
présentation d’études et de résultats obtenus jusqu’à présent
dans une des directions principales d’un projet de recherche ayant comme
but l’identification de la mesure dans laquelle les caractéristiques
du mouvement sismique, à un certain endroit, sont déterminées,
d’une part, par le mécanisme de source et le phénomène
d’atténuation et, d’autre part, par les conditions spécifiques
de l’endroit considéré. On présente d’abord
quelques séquences de spectres de réponse correspondant à des
séismes successifs, pour plusieurs stations accélérographiques
et l’on met en évidence des stations “de catégorie
(a)”, pour lesquelles il existe une stabilité visible de la composition
spectrale, aussi bien que des stations “de catégorie (b)”,
pour lesquelles il existe une forte tendance de variabilité de celle-ci.
Les conditions locales apparaissent comme étant caractérisées
par un fort contraste des vitesses de propagation des ondes S à faible
profondeur dans le cas (a), tandis que le fort contraste tend à être
absent dans le cas (b). On présente ensuite des résultats concernant
les enregistrements du bruit de fond sismique. Celui-ci a mis en évidence,
pour des endroits de catégorie (a), des intervalles de temps pour lesquelles
se produisent de fortes oscillations presque sinusoïdales, ayant la même
fréquence que la fréquence dominante mise en évidence
par les spectres des forts mouvements sismiques. Ce phénomène
ne se produit pas en cas des endroits de catégorie (b). Une dernière
voie utilisée est celle de la détermination des fonctions de
transfert pour les paquets géologiques spécifiques aux endroits étudiés.
On a effectué des études paramétriques à ce but.
Il en résulte que, en cas des endroits de catégorie (a), la fréquence
fondamentale est peu influencée (pour une couche superficielle fixe)
par les caractéristiques de la couche inférieure, autant que
le fort contraste existe, tandis que, pour des endroits de catégorie
(b), la fonction de transfert est fortement influencée par les caractéristiques
de la succession des couches inférieures. La fonction de transfert,
en ce cas, présente plusieurs fréquences dominantes d’importance
comparable, que l’on peut mettre en correspondance avec les fréquences
dominantes différentes, observées pendant les séismes
successifs. On peut conclure que, pour les endroits de catégorie (a),
le paquet géologique superficiel tend à avoir une influence déterminante
sur la composition spectrale du mouvement sismique, tandis que, en cas des
endroits de catégorie (b), l’influence du paquet géologique
local est d’importance secondaire par rapport à celle du mécanisme
de source et de propagation des ondes sismiques à longue distance.
Key words: Strong ground motion, spectral content, local conditions, design
spectra.