par MIHAI P. BOTEZ et MIRCEA ATUDOREI
Il est connu que l'erreur relative de la distance dépend au même
degré de l'erreur relative de l'intervalle du temps de la propagation
de la microonde et de l'erreur de l'index de la réfraction. Comme on
le sait, l'erreur relative dn/n de l'index n de réfraction est une fonction
des conditions météorologiques considérées uniformes
sur le trajet dont les valeurs instantanées sont déterminées
seulement aux extrémités et dépendent des paramètres
météorologiques, à savoir la pression (P), la température
(t) et surtout l'humidité (e).
En prenant n = f(P, t, e), d'après les formules de Smith et Weintraub,
et en utilisant la relation connue de l'erreur d'une fonction des grandeurs
P, t, e, considérés toutes – incorrectement – directement
mesurés et indépendantes, divers auteurs (Delong 1964, etc.)
ont obtenu la formule de l'erreur dn est sont arrivés de cette manière à la
fausse conclusion que la précision des mesures tellurométriques
augmente avec la température atmosphérique t. Pour démontrer
la fausseté de cette conclusion, il faut se appeler que l'humidité e
n'est pas une grandeur directement mesurée et pas même indépendante;
elle est donnée par la formule de Sprung ou Essen-Froome, en fonction
des grandeurs P, t, t', vraiment indépendantes, où t' est la
température du thermomètre à réservoir humide.
On arrive ainsi à la conclusion que pour des températures atmosphériques
allant de –10°C à 45°C, la précision des mesures
aux appareils à microondes ne s'accroît par parallèlement à l'augmentation
de la température, mais au contraire elle baisse sa diminution étant
plus prononcée surtout pour des températures au-dessus de +25°C,
lorsque l'erreur respective dépasse le double, étant parfois
plus grande que le triple de la valeur normale.